Très loin des masturbateurs classiques, l’Autoblow s’impose comme une petite révolution technique dédiée au plaisir des pénis. Des pipes parfaites grâce à l’intelligence artificielle, je ne demande que ça.
Qui a dit que la sextech était réservée aux femmes ? En marge des nombreuses innovations liées aux sextoys pour clitoris, le masturbateur Autoblow sonne comme une promesse de taille : celle de combiner la pornographie et l’intelligence artificielle pour m’offrir les meilleures fellations de ma vie, rien que ça. Sortie en 2020, la machine a de quoi me faire rêver. Ni une, ni deux, j’ai voulu me faire mon avis sur ses capacités à me faire jouir.
Qu’est-ce que le Autoblow AI ?
Livré dans une imposante boîte en carton, l’Autoblow est un poids lourd sur le marché des sextoys. L’objet est lourd, et franchement impressionnant. Sur le côté, je découvre une prise dédiée à l’alimentation. Comme pour le célèbre Magic Wand, le sextoy ne fonctionne pas sur batterie, mais bien sur secteur. En soi, ce n’est pas un problème : non seulement le câble est assez long pour l’utiliser au lit, mais en plus l’objet est tellement lourd qu’il me paraît difficile de le déplacer dans une pièce pendant que je me masturbe.
À mi-chemin entre l’objet high-tech et le masturbateur classique, le design de l’Autoblow m’a quelque peu surpris. Son aspect futuriste tout en plastique mat, ses boutons argentés et sa barre d’intensité sont dignes d’un film de science-fiction. En revanche, la bouche réaliste qui marque l’entrée de la gaine me rappelle à une esthétique pornographique que j’apprécie un peu moins. Évidemment, c’est une question de goût, mais quitte à jouer la carte de la technologie, j’aurais préféré un autre choix qu’une bouche humanoïde. Pour autant, si vous êtes un adepte de sextoys réaliste, l’Autoblow est tout indiqué. Surtout qu’il a le bon goût d’être non-genré, pour laisser libre-court à tous vos fantasmes.
Côté matériaux et finitions, le masturbateur est un modèle haut de gamme, et ça se voit. Les modèles premiums sont encore rares pour nous les hommes, mais l’Autoblow fait honneur à son prix : ses finitions sont parfaites, depuis son plastique rigide jusqu’à sa gaine en silicone moelleuse, extensible et très souple. Avant même son utilisation, le sextoy me promet déjà quelques jolis orgasmes en perspective.
Mode d’emploi : la technologie aussi peut être simple
Comme souvent lorsqu’il est question d’un sextoy haut de gamme bourré de technologie, j’avais peur que la complexité des commandes de l’appareil ne prenne le pas sur mon plaisir. Force est de constater que l’Autoblow m’a vite donné tort. Une fois branché sur secteur, il suffit d’allumer le masturbateur via son bouton on/off, puis d’insérer mon pénis déjà lubrifié. Attention à ne pas lésiner sur cette étape : non seulement une bonne dose de lubrifiant à base d’eau permettra une meilleure glisse, et donc des sensations plus intenses, mais aussi cela évitera à votre engin de se sentir à l’étroit. Pas de panique cependant : à la moindre résistance anormale, les moteurs du sextoy se coupent automatiquement par mesure de sécurité. Personnellement, je n’ai jamais été confronté à cette situation en utilisant l’Autoblow, ce qui je suppose est une bonne nouvelle : une sécurité trop sensible aurait sans doute eu tendance à me couper dans mon plaisir en se déclenchant inopinément.
En revanche, et c’est peut-être le plus gros défaut de l’Autoblow, le sextoy est à déconseiller aux gabarits les plus imposants. Je possède un pénis tout à fait dans la moyenne, et me suis parfois senti un peu serré dans la gaine de l’appareil. Les amateurs de sodomie apprécieront sans doute, mais la rigidité de l’anneau dédié à la stimulation de la verge ne conviendra pas forcément à tout le monde.
L’intelligence artificielle au service de l’orgasme
Tout est dans le nom, l’Autoblow mise sur l’intelligence artificielle pour me faire atteindre le septième ciel. La promesse est évidemment séduisante, mais comment ça marche au juste ?
Concrètement, la marque indique avoir analysé plus d’une centaine d’heures de vidéos pornographiques impliquant des fellations pour mettre au point LA technique de stimulation parfaite. Au total, le sextoy propose neuf modes classiques — répondant à des patterns prédéfinis — et un mode AI, qui combine des mouvements aléatoires pour une expérience unique. Chaque mode possède aussi dix intensités, pour la promesse d’une masturbation sur mesure. Le tout alimenté par un micro-ordinateur, capable de contrôler quatre points de pression simultanés pour me donner les meilleurs orgasmes possibles.
Une fois mon pénis inséré dans la machine, place à la fellation. Les quatre boutons de commande sont particulièrement bien pensés, au point que je ne me suis jamais emmêlé les pinceaux pendant mon test. Un bouton pour naviguer entre les modes, deux boutons + et – pour jouer sur l’intensité des vas et viens, et un bouton pause pour stopper net l’appareil.
Aucun doute, l’Autoblow est bien pensé. Après avoir un peu lutté pour insérer mon pénis, la machine se met en route, et je n’ai plus rien à faire, à part profiter de l’instant.
En résumé : une expérience unique
Sans être aussi efficace qu’une véritable fellation, l’Autoblow se révèle plutôt bluffant. La gaine masse efficacement mon pénis, avec une attention toute particulière portée au gland. Les sensations sont intenses, précises, et il s’agit peut-être du masturbateur le plus abouti qu’il m’ait été donné de tester. J’ai tout particulièrement apprécié la fonction pause, qui permet de faire durer le plaisir encore et encore, pour profiter des joies du edging, et d’un orgasme encore plus intense.
Personnellement, l’appareil ne décroche pas son titre de favori, mais s’impose comme une expérience unique en son genre, à tester absolument si vous êtes curieux, et disposé à mettre plus de 200€ dans un sextoy.
Avantages
- Très facile à utiliser
- Vibrations puissantes et profondes
- Très lourd
Inconvénients
- Un peu étroit
- Ne fonctionne que sur prise
- Son prix
Note finale : 8/10
